Que faire de son ordinosaure (vieil ordinateur)?
Je suis passionné d'informatique depuis 1983.
40 ans, ce qui m'a permis de vivre de nombreuses évolutions, tant au niveau des normes, des formats ou du matériel.
Aujourd'hui, cette passion n'a pas diminué (nous avons 6 ordinateurs à la maison pour 2 personnes), mais j'ai décidé de prendre plus de recul dans ma pratique.
En effet, quel est le panorama :
- environ 80% des PC tournent sous Windows
- 15% sont des Mac
- le reste est partagé entre Android, Linux et autres.
Nous sommes ainsi face à une situation de quasi-monopole de fait qui permet aux dirigeants d'une seule société de décider de ce qui est bon pour chacun de nous dans le domaine informatique.
Quand j'ai lancé le site en 2014, un tiers des ordinateurs professionnels fonctionnait encore sous windows XP, ce qui prouvait que cet environnement correspondait leurs besoins. Cependant Microsoft, éditeur de windows XP a décidé que ce ne devrait plus être le cas et a cessé le support à partir d'avril 2014.
L'histoire se répète et la situation est exactement la même en 2025 avec le lancement de Windows 11.
Quel choix est offert aux utilisateurs : migrer vers une version plus récente, mais celle-ci ne sera pas forcément compatible avec le matériel ou les logiciels utilisés !
Ce manque de liberté, et les dépenses engendrées, ne me semble pas normal.
Aussi j'ai décidé de me pencher sur la question.
Dans un placard, j'ai retrouvé un magnifique Ordinosaure disposant de 500 Mo de mémoire, propulsé par un processeur de 1,7 Ghz.
Impossible de faire fonctionner windows XP SP3, ni les versions les plus récentes.
Qu'en faire ? Le laisser dans son placard, le jeter, alors qu'il fonctionne encore très bien ?
Avec le paramétrage adequat, j'ai réussi à le rendre opérationnel pour aller sur internet, saisir mon courrier ou écouter de la musique.
Tout l'objet de ce site internet est de montrer qu'avec notre sélection de logiciels libres, majoritairement utilisés sous Linux, vos vieux ordinateurs ont encore de beaux jours devant eux.
Jean-Pierre Noirault